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Presse

NOVEMBRE  2023

L'OEIL
D'OLIVIER

 

Supernova #8, Toulouse à l’heure de la jeune création 

Loin de l’image gentillette que le dessin animé de Walt Disney a gravé dans notre mémoire collective, la jeune metteuse en scène tire la fable vers le théâtre de genre, l’art gore. À travers une fratrie de trois enfants – deux sœurs et un frère – , les Cochon, elle questionne le rapport au danger, ainsi que le lien qui les unit au sein d’une famille dont l’équilibre ne tient qu’à l’amour d’une mère. 

Ici pas de méchants loups, mais un père un brin tyrannique et un vrai monstre (excellent Julien Derivaz), un homme prêt à tout, un vampire. S’amusant des codes qu’ils soient scéniques ou cinématographiques, les détournant juste ce qu’il faut pour donner à la pièce un décalé, Marion Pellissier signe un spectacle prometteur. Et sa troupe de comédiens n’est pas en reste pour nous mettre l’eau à la bouche. 

Olivier Frégaville-Gratian d’Amore 

OCTOBRE  2023
Libération

Au festival Fragments, du théâtre «work in progress» plein de promesses

Une approche qui «rend vulnérable et joyeux», posait, de la sorte, l’autrice et metteuse en scène Marion Pellissier en présentant une relecture très libre des Trois Petits Cochons (sous-titrée les Monstres courent toujours), telle qu’imaginée par la compagnie occitane, la Raffinerie, dont six interprètes incarnent avec verve les protagonistes d’un psychodrame familial volontiers foutraque qui, au vu de cette «bande-annonce intensive», ne manque ni d’idée ni d’ambition.

Gilles Renault

AVRIL  2024
CONCERT
CLASSIC

NARCISSE - miroir sans alouettes

Le sujet a été habilement choisi, et greffe sur le mythe antique bien connu un sujet tout à fait d’aujourd’hui, puisque ce Narcisse-ci est en fait une sorte d’influenceur ou du moins d’addict aux réseaux sociaux. La librettiste Marion Pellissier a imaginé un site appelé « Direct » dont les adhérents acceptent d’être filmés arbitrairement à n’importe quel moment de leur existence. Narcisse jouit ainsi d’une célébrité illusoire, jusqu’au jour où Chloé le pousse à sortir du cercle sans fin des images diffusées. Le spectacle est admirablement réglé, avec des enchaînements impeccables entre les images préexistantes et l’action scénique.

Laurent Bury

MARS  2022

La TERRASSE

DEDALE mise en scène par Marion Pellissier

Marion Pellissier transforme le plateau en labyrinthe, où se perd un homme. Une créature monstrueuse y rôde aussi. Entre fable métaphysique, thriller, rencontres ubuesques, le spectacle raconte cette expédition singulière à la recherche de vérités qui, souvent, restent au stade de questionnements. 

Sous couvert de ce rêve en forme de voyage initiatique, Marion Pellissier questionne des thèmes récurrents dans son travail : l’enfermement, le temps, le monde réel et le rêve, la vérité. Dans cette traque, l’homme fait la rencontre de créatures, tente de trouver la sortie, pris au piège du Minotaure qui n’attend que ça. Doit-il cesser de courir, succomber à la fatigue ? Habile proposition entre travail du son, de la vidéo et du jeu, cette épopée cauchemardesque tient en haleine, et questionne beaucoup.

Louise Chevillard

MARS  2022
 

LES AFFICHES

de GRENOBLE et du DAUPHINÉ 
(interview)

NARCISSE « L’OPÉRA PEUT PRENDRE MILLE VISAGES »

 

C’est un mythe qui a traversé les siècles. Mais connaissez-vous la version 2.0 ?

En mars, l’Hexagone accueille « Narcisse »,

À quoi ressemble Narcisse dans notre monde d’aujourd’hui ?

M.P. Dans l’histoire, Narcisse utilise un réseau social qui s’appelle Direct. Le principe est simple : filmer les abonnés une fois par jour, en ne les prévenant que trente secondes à l’avance. Ce moment peut donc arriver n’importe quand. Narcisse excelle dans ce domaine, car il fait à chaque fois quelque chose d’extraordinaire.

Mais il finit par se perdre lui-même...

M.P. On comprend qu’il passe en réalité ses journées à s’entraîner au direct d’après. Il est toujours contraint par cette performance qui lui demande à chaque fois un peu plus de travail. Narcisse finit par éprouver un vertige face à sa réussite. Pour autant, c’est assez grisant, car on ne peut jamais s’arrêter face au succès médiatique qui implique une surenchère permanente. C’est à la fois une addiction et un piège.

Comment se traduit sur scène le passage du réel au virtuel ?
M.P. Les deux cohabitent en permanence. Narcisse est dans un cube de verre sur lequel est projeté le réseau social, qu’il manipule avec des gestes. Chloé se trouve dans un espace, à l’avant-scène. Il n’y a pas réellement de séparation entre le réel et la fiction et on ne fait plus vraiment la différence entre les deux."

Propos recueillis par Cécile Alibert

AVRIL  2021

A2S - PARIS

THÉÂTRE "Les petites filles"

Ce spectacle choral - dont le remarquable texte est souvent âpre est mis en scène de façon inventive.

Un des meilleurs monologues du spectacle est celui où une des filles vient sexuellement proposer son corps aux visiteurs, desquels elle leur dit «tout accepter» - toutes les souillures. Grâce à des caméras et à un écran vidéo, le spectacle se prolonge à l’intérieur du bâtiment, où ces femmes, ayant enlevé leurs uniformes bleus de détenues, apparaissent parfois en sous-vêtements, voire nues.

AVRIL  2021

ARTS-CHIPELS

Les Petites Filles : DANS LE LABYRINTHE DES REGARDS ET DES IDENTITÉS.

 

Cette fable qui confronte ses protagonistes aux spectateurs qui les regardent pose la question d’une société où l’espace privé a cessé d’être et se métamorphose en un spectacle dont les témoins se font complices et juges.

Un condensé d’humanité avec ses petitesses, ses hypocrisies, ses envies et ses rêves. Dans le lieu étouffant où elles sont enfermées, les relations s’exacerbent, il n’y a pas d’échappatoire…

Le spectateur, lui, est à la fois voyeur, témoin pris à partie et juge. L’histoire tourne dans ce cercle infernal d’où nulle issue n’est possible, comme dans un cérémonial qui pourrait se reproduire à l’infini. On aurait souhaité que la pièce soit plus resserrée et percutante. Elle reste néanmoins fascinante.

Sarah Franck

AVRIL  2021

HOTTELLO

 

Les Petites Filles, texte et mise en scène de Marion Pellissier.

Le titre des Petites Filles de Marion Pellissier, une antiphrase moqueuse, ne correspond pas à l’imagerie attendue des tableaux académiques et paisibles dont les enfants jolis sont obéissants.

Les petites filles de Marion Pelissier sont fanfaronnes, aimant jouer aux gendarmes et aux voleurs, représentant chacune une singularité, les tenantes d’une griffe particulière – la demande âcre et volontaire d’une reconnaissance existentielle et d’une place admise et accordée dans la société. 

Ici, l’ambiguïté prévaut entre une situation théâtrale classique de huis-clos avec vidéo et la possibilité d’y échapper via la télé-réalité qui emprunte également à la danse et à la chorale. Le jeu des comédiennes est peut-être la métaphore des efforts démultipliés que les femmes nouent encore avec l’Autre – le public, l’homme -, sujet et objet de conquête individuelle et sociale et de rêve érotique.

Les comédiennes Charlotte Daquet, en alternance avec Carole Costantini, Jessica Jargot, Zoé Fauconnet, Julie Mejean, Savannah Rol, Marie Vires, ne ménagent pas leurs efforts, jouant le rôle qu’elles se sont approprié avec force et constance, des personnalités identifiables et attachantes.

Véronique Hotte

JANVIER  2021
ÔLYRIX

Narcisse, opéra déconnexion


Si l'intrigue de cet opéra composé par Joséphine Stephenson sur un texte et dans une mise en scène de Marion Pellissier est aussi actuel qu'immédiatement intelligible, c'est certes car elle est racontée d'une manière très simple et directe, au premier degré.

Cette reprise accueillie à La Scala de Paris à huis clos est applaudie chaleureusement. Narcisse, Dieu perdu pour avoir trop passionnément regardé son propre reflet offre ainsi une très précieuse mise en garde à nos jeunes (et moins jeunes) générations comme à la culture sur écran et plus généralement à la société "connectée" (à l'image de la série Black Mirror dont cet opéra reprend des codes et mécanismes).

MARS  2018

INFERNO

"Ça occupe l’âme",  le théâtre déroutant de Marion Pellissier

Le texte écrit et mis en scène par Marion Pellissier, présente un huis-clos à deux personnages. Il s’agit d’un couple séquestré sans raison apparente. Ce couple a eu ses instants de bonheur et de fragilité ; instants que les deux personnages essaient sans cesse de ne pas oublier parce que face au temps qui passe et au vide auquel ils sont soumis dans leur cellule, ils perdent la mémoire. Ils s’efforcent ainsi de remplir le vide, de se soutenir l’un l’autre par la force des souvenirs autrement dit par ce qui les rend encore humains et uniques : le fait d’avoir une histoire, une culture, une existence. Surtout ne pas oublier d’être humain malgré le pire, malgré un temps présent qui désenchante, qui fait peur. Pensée qui dépasse largement le cadre de l’enfermement puisqu’on parle aussi de terrorisme de maladies, de la mort.

Face à la mort, la vie ou la survie du couple presque nu. Les acteurs se dévoilent dans un corps à corps sensible et sincère. Le corps tient d’ailleurs une place première dans ce théâtre intime et violent à la fois. Il nous donne à entendre la subtilité d’un langage, celui de Marion Pellissier, collaboratrice de Cyril Teste, et la pertinence du jeu des acteurs Julie Mejean et Florian Bardet. Ces derniers nous emportent dans une interprétation délectablement simple et juste. Ils offrent un texte au fond dramatique mais non sans légèreté. C’est que les êtres s’aiment et l’amour, le couple, défie le cadre de leur emprisonnement. Dans l’adversité demeurent le partage, l’attention, l’espoir. Reste que peu à peu s’immiscent le doute et la solitude. Car ici où la menace est si proche, jusqu’où l’amour nous protège ? Jusqu’où connait-on l’autre ? À partir de quand commence la solitude ou a-t-elle toujours été ?

Le texte s’interroge sur la permanence ou l’impermanence des hommes dans le drame ; une question emmenée dans une pièce autant théâtrale que cinématographique. C’est que la vidéo et le son font partie intégrante de l’œuvre. Bien plus qu’un décor, la création technique est comme un autre personnage, un autre regard tendu avec virtuosité aux spectateurs. Pour les comédiens, c’est un langage à part entière auquel ils répondent. S’installe un dialogue poétique entre écriture dramatique et création technique. Tous favorisent paradoxalement l’imprégnation d’une douleur et la mise à distance avec celle-ci, comme une beauté toujours à vivre, à se représenter. C’est alors un théâtre déroutant et radical sur la condition humaine, un peu sur l’héritage de Sarah Kane, que nous rencontrons avec Marion Pellissier et La Cie montpelliéraine La Raffinerie. C’est un théâtre que nous espérons comme une promesse : pourvu qu’il touche, pourvu qu’il ait sa place.

Aude Courtiel

DÉCEMBRE  2017

SCENEWEB

Ça occupe l’âme : LE SOMBRE JOYAU D'IMPATIENCE

Le huis clos de Marion Pellissier ressort du Festival Impatience sans récompense. Il n’en est pas moins la proposition la plus singulière et aboutie. Une belle découverte.

Comme Méduse du collectif Les Bâtards dorés, lauréat des prix du jury et du public du festival Impatience, Ça occupe l’âme de Marion Pellissier se situe dans un lieu intermédiaire entre la vie et la mort. Dans un espace coupé du monde, où les pulsions naturelles menacent de prendre le dessus sur la raison et sur le langage qui en témoigne. Sur la mémoire aussi, qui échappe aux deux protagonistes enfermés dans une étrange cellule toute accidentée. Comme après une catastrophe dont on n’apprendra rien. Pas plus qu’on ne saura pourquoi ni par qui le couple incarné par Julie Méjean et Florian Bardet est enfermé. Ni d’ailleurs s’il l’est réellement, ou seulement dans un cauchemar. Dans ses pensées noires.

Les limbes de La Raffinerie, compagnie fondée en 2006 par Marion Pellissier et Julien Testard, sont donc très différents de ceux des Bâtards dorés. Plus métaphysiques, mais aussi imprégnés des codes d’un certain cinéma de genre : celui du huis clos d’épouvante ou de science-fiction – invisibles, les bourreaux peuvent aussi bien être des criminels curieux que des extraterrestres. Plus sombres également, la solitude du couple créant une sensation d’oppression que, même mise au service d’un sujet tragique, la dynamique du collectif a tendance à atténuer. Pour preuve les résultats du Festival Impatience, la radicalité de Ça occupe l’âme n’est pas de celles qui font consensus.

Aussi ouvert à l’interprétation que ses personnages sont cloîtrés, cet objet théâtral que l’on se plaît à ne pas pouvoir identifier prolonge la recherche de Marion Pellissier sur les rituels de la solitude. Sur les mots et les gestes de l’enfermement. Comme la protagoniste de Record (2013), la première pièce de l’auteure et metteure en scène, et le couple de Pleine (2015), l’homme et la femme de cette nouvelle création remplissent leur temps par des jeux dont ils ne tirent aucun plaisir. Tout au plus un apaisement momentané, avant le retour de l’angoisse. Ils mettent au point des méthodes pour se rappeler de leur quotidien d’avant. Notent des mots sur le sol et se racontent des pseudo-souvenirs qui leur échappent et qu’ils ne cessent de reformuler. De réinventer.

En mouvement perpétuel sur leur plateau miniature, presque nus, Julie Méjean et Florian Bardet sont impressionnants de précision et d’intensité dans le déroulement de récits et de crises qui composent le spectacle. Si dans l’utilisation des vidéos de Nicolas Doremus et de Nicolas Comte, régulièrement projetées au fond de la cellule ne sont pas filmées en direct, on reconnaît l’influence des performances filmiques de Cyril Teste – Marion Pellissier est son assistante à la mise en scène et sa collaboratrice artistique, notamment sur Nobody et Festen – l’écriture et les enjeux de la pièce sont tout autres. Du côté de l’urgence de dire et de lutter contre la fragmentation de l’être. Contre tout ce qui menace la pensée et les libertés.   

Anaïs Heluin 

DÉCEMBRE  2017

THÉATRE ACTU

« CA OCCUPE L’ÂME »  Soubresauts de souvenirs amnésiques 

Repasser en revue des bribes de souvenirs. Se réfugier dans ses cavités mentales. Quand le nom d’une mère devrait être la bouée à laquelle s’accrocher pour lutter contre l’oubli, celui-ci devient aussi périssable qu’un mot tracé à la craie. Un homme et une femme, séquestrés et observés en permanence, presque ravis à leur mémoire, luttent pour survivre et ranimer leur identité friable, remodelant chaque jour leur passé. Les personnages, tanguant entre lucidité et délire, se livrent à des dialogues asymétriques où leurs souvenirs s’échangent et se superposent. Tout au long du spectacle, le spectateur collecte et trie les récits, essaie de glaner des indices sur leur relation amoureuse, ignorant tout de la raison et de la durée de leur enlèvement ainsi que de l’identité de leurs ravisseurs qui semblent mettre à mal leur perception temporelle. Ces deux êtres anonymes deviennent étrangers l’un à l’autre. L’auteure et metteuse en scène Marion Pellissier, invite le spectateur à pénétrer dans l’intériorité du couple jusqu’à ce qu’il s’approprie presque leurs souvenirs rabâchés en boucle.

Prisonniers d’une cage aux parois imaginaires et pourtant tangibles grâce au dispositif sonore et à l’écran, les interprètes évoluent dans une scénographie matérialisant l’aspect parcellaire de la mémoire, par le biais d’un carrelage fragmenté et d’une lumière fractale. La mise en scène, qui place le public dans l’œil intrusif du voyeur, s’appuie sur un travail sonore saisissant pour laisser entendre les pensées qui les habitent par instants. Projecteurs aveuglants, crissements de craie, et réverbération des voix, tout concourt à désorienter le spectateur, tiraillé entre le discours scénique et le discours vidéo pour ressouder les flashbacks entre eux et démêler les souvenirs authentiques des souvenirs artificiels. L’atmosphère oppressante est à son comble, à grands renforts de bruitages parasites et d’une lumière plongeante pour figurer la présence de leurs ravisseurs. Dans cette pièce à forte dimension cinématographique, la vidéo ne se cantonne pas à une fonction illustrative, loin s’en faut. L’image filmique, signée Nicolas Doremus et Nicolas Comte, réalisée en direct, pré-enregistrée ou accélérée bouscule présent et passé, jongle entre apparitions et disparitions à l’écran et varie les plans et les échelles. Les images parfois abstraites donnent à voir l’état intime et les réminiscences des protagonistes et font partie intégrante de la narration. La comédienne Julie Mejean, à travers ses bégaiements, ses déplacements déséquilibrés ou son corps androgyne et tremblant qu’elle recroqueville et pétris à sa guise, communique avec succès l’angoisse de la situation. Le jeu plus contenu de Florian Bardet apporte le contrepoint attendu à la tension de l’intrigue – de quoi souffler un peu. La narration ne résout pas les interrogations du public, à l’issue du spectacle le doute demeure, la présence des ravisseurs est-elle réelle ou la cage n’est-elle qu’une métaphore de l’érosion de nos souvenirs sous l’effet du temps ?

Une pièce prometteuse pour ce Festival Impatience, questionnant les espaces-mentaux et l’impermanence du souvenir. 

Esther RENIER

DÉCEMBRE  2017

TÉLÉRAMA Sortir

"ECRIRE SA PROPRE HISTOIRE - Cette génération n’a donc pas le gout des classiques. Elle veut écrire elle-même ses histoires. « Je serais incapable de monter une pièce qui ne serait pas de moi » affirme Marion pellissier dont le huis clos au parfum de thriller (ça occupe l’âme) voit s’affronter une femme et un homme séquestrés. « certains théâtre parlent du monde en regardant tous les hommes, d’autres le font en regardant l’homme de très près. j’ai choisi la deuxième solution »: Marion Pellissier synthétise de manière limpide une approche partagée par ses camarades féminines (du festival Impatience). " 

Joëlle GAYOT

JANVIER 2015

La GAZETTE

Montpellier

« La jeune auteure et comédienne montpelliéraine Marion Pellissier signe sa deuxième mise en scène avec : PLEINE qui raconte l’histoire d’une future maman qui communique avec son bébé grace à une sonde échographique. Tout est là pour rassurer la mère et l’enfant. Et pourtant, la peur rode… Une oeuvre sensible sur une naissance qui ne vient pas, ses effets dans la vie d’une femme. PLEINE, par le style, le jeu de ses acteurs, mérite votre attention. Que vous soyez ‘Elle’, que vous soyez ‘Il ‘. »     

OCTOBRE  2013

VENTDART

« La qualité des mots… Ses mots m'ont fauché. Et la douceur des images… La nature qui ouvre un champ de vision complémentaire, une perspective.  

Marion Pellissier m'a saisi une deuxième fois lors du festival Texte En Cours. Un texte fragile sur une grossesse qui n'en finit pas, rythmé comme un polar.  RECORD est une entrée dans un monde fantomatique. Marion nous souffle les mots des greniers de nos âmes. Dans une mer émotionnelle. Elle nous plonge dans un univers du connu, du passé mais si présent.»  -

Sylvie LEFRERE 

MARS 2013

Festival HYBRIDES 5

« Marion Pellissier est une promesse. Son premier spectacle professionnel, depuis sa sortie de formation d’actrice à l’ENSAD de Montpellier, affole les radars sensibles des tours de contrôle artistiques. En un tour de passe-passe, Marion Pellissier, nous rappelle qu’il faut se méfier de nos certitudes. Elle sait écrire des mots face à ses images. Des mots effrayants, nostalgiques, fantasmatiques. Ses mots nous enveloppent et produisent un théâtre atmosphérique à la dramaturgie éclatée où l’histoire ne se dévoile que par miettes, par débris, laissés à reconstruire comme un puzzle. » 

Julien BOUFFIER

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